Le choix du métier de Ferblantier : une alliance de liberté et de créativité
Mon choix de devenir ferblantier a été motivé par ma volonté de ne pas m'engager dans des études prolongées. Je désirais travailler en plein air, de manière indépendante, notamment sur les toits, un lieu où l’on ne trouve généralement que des ferblantiers. L'aspect très manuel du métier exerçait également sur moi une fascination particulière.
Le quotidien d'un ferblantier : entre mesures précises et créativité artisanale
Le ferblantier, maître des toitures, s'occupe de tout, de la prise de mesures jusqu'à la fabrication et l'installation des ouvrages métalliques assurant l'étanchéité et la gestion des eaux pluviales (chéneaux,gouttières, noues, couloirs, tuyaux de descente...). Travaillant principalement avec la tôle, qu'elle soit en cuivre, en inox, en aluminium ou en zinc, le ferblantier maîtrise également l'art de travailler le plomb. Lorsque le charpentier a accompli sa mission, le ferblantier prend le relais, s'assurant de rendre la toiture complètement étanche pour protéger l'intérieur du bâtiment.
Les plaisirs du métier de ferblantier : créativité, indépendance, et hauteur
Ce qui me passionne dans le métier de ferblantier, c'est la possibilité de fabriquer de mes propres mains tout ce qui est installé sur les toitures. Travailler avec une feuille ou un rouleau de tôle, en traçant, découpant, étirant, rétreignant, pliant, soudant ou assemblant, donne une dimension artisanale, créative et très variée autravail. L'aspect peu mécanisé du métier et son caractère artisanal offrent une expérience unique, particulièrement en rénovation où chaque toiture est unique. L'indépendance est également un atout majeur, peu de gens étant enclins à grimper sur les toits, et la vue panoramique depuis les hauteurs ajoute une dimension exclusive à cette profession.
Un parcours professionnel atypique : de la tôle à l'enseignement
Mon parcours professionnel s'est étendu sur vingt- cinq ans en tant que ferblantier avant que je ne décide de relever de nouveaux défis à l'âge de quarante ans. Guidé par ma passion pour la formation des apprentis, j'ai entamé une transition vers l'enseignement, où j'ai enseigné le français, l'anglais et l'histoire au cycle d'orientation pendant vingt ans. À soixante-quatre ans, je suis désormais à la retraite, réfléchissant avec gratitude à un parcours professionnel riche en diversité et en accomplissements.